Articles taggés avec ‘îles du Salut’

L’Incorrigible


samedi 7 octobre 2023 par JMD

Roland et Louis portent le même nom. Roland est graveur, photographe, dessinateur, serial-artiste trancheur à la tronçonneuse. Il a redonné vie à Louis. Louis Cros est mort il y a fort longtemps. Anonyme, perdu, vaincu de guerre sociale en Guyane dans une époque que d’aucuns oseraient qualifier de belle. Louis a vraiment existé même si l’auteur de L’Incorrigible a déplacé son histoire d’une cinquantaine d’année pour mieux mettre en valeur le traitement pénal de la question délinquante en cette fin de XIXe siècle. Louis est bagnard, Louis est le personnage de L’Incorrigible, un formidable roman graphique sans parole paru aux éditions de L’Echappée.

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Le Visage du Bagne : chapitre 18 Diversités


mercredi 4 octobre 2023 par JMD

Aux Iles du Salut, il n’y a pas de cimetière pour les condamnés.

Ces derniers sont immergés.

Un cercueil recouvert d’une enveloppe métallique à l’intérieur et à l’extérieur, est destiné à recevoir tous les défunts. On le place dans le canot, qui est amené à un mille au large. Alors on stoppe et deux canotiers, se saisissant du corps par les extrémités, celui-ci est jeté à l’eau au troisième balancement.

Aussitôt les requins, qui tournaient autour du canot attendant leur proie se jettent sur le corps et le mettent en lambeaux. L’un s’adjuge la tête, les autres un membre ; le tronc est l’objet d’une attaque plurale qui finit par en avoir raison.

Une légende veut qu’avant la séparation des Églises et de l’Etat, alors que l’aumônier prenait place dans le canot et que la cloche de la chapelle sonnait à toute volée, les squales accouraient vers l’appontement et escortaient l’embarcation jusqu’au point du « mouillage » – ainsi que l’on appelle la funèbre immersion[1].

Alors que le Bagne battait son plein, que les convois de France arrivaient régulièrement, la mortalité pénale était de l’ordre de vingt pour cent[2]. Elle suivait une courbe particulièrement ascendante durant les trois mois qui suivaient l’arrivée de ces convois, deux fois par an.

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Le Visage du Bagne : chapitre 3 Aux Iles du Salut


mardi 19 septembre 2023 par JMD

La « Loire » s’annonça, par trois fois, en mugissements prolongés ; peu après, elle mouillait ses ancres, après une traversée de quatorze jours[1].

C’était le 13 janvier 1909.

Dans la rade, et en notre honneur, il y avait deux vapeurs côtiers de la Compagnie de navigation guyanaise, toute une flottille de chalands, de canots et de baleinières.

Cette flottille évolua afin d’opérer le débarquement, sous l’impulsion de vigoureux canotiers – forçats qui maniaient les avirons avec une maîtrise consommée. Ces opérations se firent avec lenteur. Une partie du convoi, les relégués, fût transbordée sur les vapeurs plus haut mentionnés, à destination de Saint-Jean-du-Maroni. Les forçats furent dirigés à bord des chalands sur l’ile Saint-Joseph. Nous fûmes placés en files le long d’une route longeant la mer, on nous compta et on nous recompta après des appels successifs.

Ensuite on nous fit ouvrir nos sacs et en étaler le contenu à nos pieds. De nombreux surveillants, casqués et vêtus de kaki, s’empressèrent d’établir un inventaire qui devait réduire singulièrement notre paquetage.

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Le Visage du Bagne : chapitre 2 La traversée


lundi 18 septembre 2023 par JMD

Le train nous déversa presqu’au port. Une foule de curieux, de parents et d’amis nous y attendaient. Des paroles s’échangeaient de part et d’autre, des mouchoirs s’agitaient, des paquets de tabac et de cigarettes voltigeaient par-dessus le service d’ordre – et aussi de petits paquets où il y avait de l’argent.

Des larmes coulaient sur plus d’un visage. Il y avait là des mères qui voyaient leurs enfants partir et qui regardaient de tout leurs yeux le fruit de leurs entrailles – et un pressentiment leur disait que c’était pour la dernière fois… Les gendarmes, le service d’ordre, étaient compréhensifs et ne s’opposaient pas à ces ultimes communions d’âmes. De grands chalands amarrés à des remorqueurs nous attendaient et l’on nous y entassa. Au large, le transport de l’Etat « Loire » nous attendait sans pression. Au fur et à mesure que les chalands accostaient à son bord, ils déchargeaient leur cargaison humaine. Nous étions reçus un par un à la coupée, palpés et fouillés. La plupart des paquets de tabac et de cigarettes que nous avions récoltés, passèrent dans les mains des surveillants du Bagne, qui opéraient la fouille. Ces surveillants étant arrivés en fin de congé, rejoignaient la Guyane en servant d’escorte au convoi.

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Les beaux voyages : Libérez Roussenq ! 1924-1929


samedi 9 septembre 2023 par JMD

Le 7 janvier 1930, le gouverneur Siadous[1] boucle son rapport sur la demande de remise de résidence du forçat libéré m°16.185. L’exposé propose l’ajournement de la requête de Paul Roussenq dans l’attente d’une confirmation du réel changement de son comportement :

« Conduite mauvaise à la transportation. Cependant Roussenq a fait durant les derniers temps un très gros effort qui allait lui valoir la première classe lorsqu’il a été libéré. Tenue correcte dans la vie libre mais temps d’épreuve insuffisant. »[2]

Roussenq s’est assagi. Cela ne signifie pas qu’il accepte, depuis le 28 septembre 1929, sa situation de libéré, contraint de végéter à vie à Saint-Laurent-du-Maroni. La première classe dont le rapport du 7 janvier 1930 fait allusion est celle des forçats de quatrième catégorie astreints au doublage de leur peine en vertu de l’article 6 de la loi de 1854 avant de pouvoir, éventuellement, revenir en France à leurs frais. Ils sont alors dans la deuxième classe des forçats de quatrième catégorie, si et seulement si la condamnation est inférieure à huit années.

La LDH, le SRI ainsi que d’autres organisations politiques et syndicales ont réussi à faire sortir L’Inco du bagne. Il est même devenu une icône de la lutte des classes, un symbole de l’oppression capitaliste pour le parti communiste (PC-SFIC[3]).

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Matricule 37664 : commandant de mes couilles !


samedi 2 septembre 2023 par JMD

Les trois parties manquantes de ce chapitre, soit les textes que Mme Van de Walle et M. Collin ne nous ont pas autorisés à mettre en ligne dans le Jacoblog[1], pourraient se résumer par la conclusion de la lettre que le transporté Dain envoie au commandant Masse des îles du Salut le 6 mars 1923. La missive fait sensation ; elle est enveloppée de papier cristal pour éviter que le chef du pénitencier se salisse les mains en la touchant. Roussenq qui a écrit pour son codétenu a signé avec ses excréments et cela fait du bruit dans le microcosme carcéral. Le fonctionnaire civil de l’AP Ubaud arrive à Saint-Laurent-du-Maroni en 1927, il quitte la Guyane en 1943. Nous pouvons retrouver l’anecdote dans ses souvenirs conservés au musée Cognacq de Saint-Martin-de-Ré. Albert Londres visite la Guyane en mai-juin 1923 et c’est bien cette lettre que le commandant Masse lui montre avec tout le dossier de celui qu’il finit par surnommer L’Inco. L’infatigable épistolaire, adorateur des « délices du cachot » est devenu une vedette du bagne.

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Matricule 37664 : l’archipel panoptique


samedi 26 août 2023 par JMD

Nous pourrions croire le matricule 37664 disposé à la sociopathie au regard des lignes qui précèdent. Nous pourrions l’envisager incapable d’adaptation à la microsociété des hommes punis au regard de celles qui suivent. Rien n’est moins faux et les agissements de l’impulsif Roussenq, les actes du colérique fagot sont pourtant rarement irréfléchis. Et quand ils le sont, il semble se gausser des conséquences.

S’il subit onze longues années de cachots, s’il se vante parfois d’en apprécier leurs « délices »[1] et d’être un « recordman »[2] de l’enfermement, il serait hasardeux pour saisir et affiner la compréhension du personnage d’envisager une vie recluse dans la continuité. Même confiné entre quatre murs, à la réclusion sur l’île Saint-Joseph ou dans les cellules de l’île Royale, les punitions subies pour bavardage prouvent, si besoin est, que le contact social ne peut manquer de s’établir. Tous les moyens sont bons pour briser la solitude forcée et avec un jeu de brindilles, appelé « télé » ou par le biais d’un ami cafard attaché à un fil, on peut entamer une discussion[3], et donc forger un lien social.

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Prolégomènes de la redécouverte des écrits d’un homme devenu bagne 2e partie


dimanche 13 août 2023 par JMD

L’Enfer manuscrit 1942-2018

25 ans de bagne, éditions de La Défense, 1933« Le visage du bagne », La Bourgogne Républicaine, du 28 juin au 12 juillet 1937Le Visage du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1941L’Enfer du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1942« Mes tombeaux », Les Allobroges, du 29 janvier au 11 mars 1948L’enfer du bagne, Pucheu Éditeur, 1957

L’Enfer du bagne, souvenirs vécus est déposé en 2018 aux Archives des Alpes de Hautes Provence par M. Michel Henry. Un autre carnet, manuscrit lui-aussi, l’accompagne. Il s’agit d’un poème de 72 alexandrins intitulé Les internés de Sisteron[1]. Roussenq évoque les dures conditions de vie dans la citadelle où il est enfermé. Le parallèle avec son existence passée aux îles du Salut parait évidente tant les thèmes de la fatalité, de la violence, de la faim, de la promiscuité et de l’homosexualité aboutissent comme au bagne au rêve de liberté qui ici ne peut s’imposer dans le cadre du conflit mondial que par une paix retrouvée :

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Chrono de l’Inco


samedi 5 août 2023 par JMD

Une chronologie pour se repérer. Une chronologie pour comprendre. Une chronologie pour établir un lien, pour suivre un fil. Parfois épais. Parfois ténu. Le fil d’une vie. Celui que l’infatigable réfractaire Paul Roussenq coupe le 3 août 1949. Une chronologie à caractère historiographique aussi. A lire, à commenter, à compléter éventuellement, à imprimer, etc… La chronologie est accessible dans la colonne du milieu, rubrique Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur, ou en cliquant sur le mot chronologie.

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Mes tombeaux 8


samedi 18 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1281,

vendredi 6 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VII

LES FERS, LA PRISON DE NUIT, la CELLULE, et le CACHOT

Tel était le décor où se déroulèrent plus de vingt années de ma vie, la plupart du temps dans le fond des cachots.

STRUCTURE DU BAGNE

Passons rapidement à travers ce chapitre ingrat, mais qui a quand même sa valeur documentaire.

Le Bagne comprenait trois principaux pénitentiers : ceux de Saint-Laurent-du-Maroni, de Cayenne et des Iles du Salut.

L’effectif de la population pénale s’élevait à quatre mille cinq cents individus.

Chaque pénitentier avait à sa tête un commandant administratif. Un surveillant principal et plusieurs surveillants-chefs dirigeaient la cohorte de leurs subordonnés. Lire le reste de cet article »

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Mes tombeaux 7


mercredi 15 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1280,

jeudi 5 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VII

Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1895 les forçats se révoltèrent à l’île St-Joseph à cause des lois scélérates

Dans l’espace vide entre les bas-flancs, dénommé « coursier », se promenaient ceux qui ne pouvaient rester en place. Au milieu du coursier, se trouvait une moitié de tonneau contenant de l’eau potable. Dans le fond, se trouvaient les lieux d’aisance, adossés à la case et y communiquant par une porte ménagée dans le mur.

On nous apporta de la soupe, – de l’eau chaude où nageaient des haricots qui avaient oublié de cuire. Nous eûmes recours à nos vivres de réserve. Les anciens étaient consignés dans leurs cases. Pas tous, quelques-uns vaquant à des corvées indispensables. L’un d’eux s’approcha d’une fenêtre. « Avez-vous du chocolat, des biscuits, du linge de corps ? » s’informa-t-il. Oui, on en avait. Alors, on pouvait faire des échanges avec des paquets de tabac. Ce que l’on fit. On allait donc pouvoir fumer tout à son aise. Lire le reste de cet article »

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Mes tombeaux 6


samedi 11 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1279,

mercredi 4 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VI

TROIS JEUN ES PARISIENS DE 17 ANS ALLAIENT FINIR LEUR VIE EN GUYANE POUR AVOIR DÉPOUILLIÉ UN IVROGNE

Pauvres types ; ils y seraient bientôt à la Guyane… La plupart d’entre eux y laisseraient leurs os, en même temps que leurs illusions perdues. Je considérai mes compagnons, in petto, sous l’angle humain du psychologue averti. Et je pouvais me rendre compte que beaucoup d’entre eux, irrémédiablement voués à l’abime, auraient pu être sauvés si, au lieu de les châtier sans merci, la société les avait préservés ou secourus. A cette époque, la responsabilité pénale jouait à partir de l’âge de seize ans (depuis, elle a été élevée à dix-huit ans). Lire le reste de cet article »

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Roussenq – MES TOMBEAUX souvenirs du bagne


samedi 21 mai 2022 par JMD

S’il arrive parfois que des archives privées refassent surface[1] tels les cahiers et les photographies du Docteur Léon Colin en 2015[2] ou encore la correspondance du bagnard Arthur Roques en 2021[3], il est nettement plus rare d’exhumer et de redécouvrir de précieux documents dans les fonds d’archives publics. Cela n’est pourtant pas impossible et c’est une ultime version des souvenirs de l’ancien bagnard Paul Roussenq que l’archiviste guyanaise Vanessa Van de Walle[4] et les historiens Philippe Collin[5] et Jean-Marc Delpech[6] ont retrouvé en croisant les informations données par le dossier que les époux Beaumier avaient constitué dans les années 1980. Un peu moins d’un an et demi avant le suicide de Paul Roussenq à Bayonne, parait le dernier des trente-six articles de « Mes tombeaux – souvenirs du bagne » dans le quotidien grenoblois Les Allobroges le 11 mars 1948 : Lire le reste de cet article »

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Vices de forme


lundi 25 avril 2022 par JMD

Accompagnées de saucisses de Toulouse, de jarret ou d’une quelconque autre pièce porcine de choix, les lentilles peuvent constituer – quoi qu’on puisse en dire – un met délicieux et raffiné. Mâtiné de datura stramonium, plante hautement toxique répondant aux doux noms de herbe du diable, herbe aux sorciers, herbe des magiciens, herbe aux voleurs, chasse-taupe, endormie ou encore pomme épineuse, le vulgaire plat devient communément mortel. Le 25 décembre 1908, Alexandre Jacob et Joseph Ferrand, avertis par le forçat Pierre Ferranti m°36029, avaient surpris Joseph Capelletti, m°31036[1], connu pour être coutumier de la funeste pratique, en train de verser du poison dans la gamelle du premier. Lardé de coups de couteau, Capelletti trépasse rapidement. Mais, lors de l’instruction qui s’ensuit immédiatement, la dite gamelle disparait puis réapparait des scellés et Jacob, mis à l’isolement préventif, ne peut prouver la légitime défense puisque l’analyse médico-légale de l’objet incriminé ne révèle aucune trace de datura. Lire le reste de cet article »

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La mort de Salsou


jeudi 29 juillet 2021 par JMD

Ce furent près de 67 000 criminels en tout genre (52 000 transportés, 16 000 relégués) qui, en Guyane de 1854 à 1953, ont fini leur vie dans le ventre d’un requin ou bien enfouis anonymes dans les limbes de la tourbe amazonienne. Peu sont revenus en métropole. Si la population libre ou pénale est enterrée sur le continent, il n’en est pas de même, faute de place, aux îles du Salut. Seuls les déportés du Diable, du fait de leur petit nombre, ont droit à une sépulture. Sur Royale, un cimetière est réservé aux enfants du personnel ; Saint-Joseph accueille le cimetière des surveillants. Les autres, bagnards, subissent donc la tradition de la Marine dite du « mouillage » mais la scène offerte est, selon tous les témoignages recueillis, glaçante de sauvagerie comme ce fut le cas après le décès de Mélanie François Salsou, matricule 31504, le 19 juillet 1901. Lire le reste de cet article »

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