Articles taggés avec ‘île Royale’

Roussenq l’homme de lettres


samedi 14 octobre 2023 par JMD

21 octobre 1909 Je ne suis pas anarchiste

17 septembre 1910 Mémoires kadéïscopiques

30 septembre 1911 Mettre en pratique les opinions de tout un parti

19 octobre 1911 Connaître la LOI

22 novembre 1911 Petits arrangements entre gardiens et gardés

10 août 1912 Une encre particulière

6 janvier 1913 Le scorbut, le médecin et la mort

1er mars 1917 Écrire et réclamer

6 mai 1917 Une cacophonie douce dans l’harmonie d’un duo sanguinaire

24 juin 1920 Aimer sa souffrance

17 juillet 1921 Agression assermentée

6 mars 1923 Commandant de mes couilles

18 mai 1923 J’ai dicté la lettre de Dain

8 mai 1926 Surveillant alcoolique

19 août 1928 Comité de soutien

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Le Visage du Bagne : chapitre 16 Les Évasions


lundi 2 octobre 2023 par JMD

Pour la plupart de ces hommes – la presque totalité –, dont la Guyane sera le tombeau, il y a en eux une lueur qui ne s’éteindra qu’avec la vie : l’espérance. Même dans les pires conjonctures, ils espéreront toujours et quand-même. Le mirage de l’évasion ne cesse de les attirer ; cette pensée ne cesse de les hanter.

Les forçats, pour désigner cette chose précieuse et inestimable entres toutes – la liberté – emploient une métaphore touchante dans sa concision : la Belle.

Pour eux, « la belle » c’est de partir au loin vers l’Inconnu, n’importe où ; c’est de respirer un autre air sous d’autres cieux – ne plus entendre la cloche, ne plus voir de casques.

C’est aussi l’espoir tenace, en leur cœur, de revoir un jour la maman et de l’étreindre en versant de douces larmes…

Fuir le Bagne, ses tourments, ses bassesses et ses servitudes, le fuir à tout prix – le reste n’importe ! Lorsque les projets sont mûris, il s’agit de les concrétiser en des préparatifs appropriés, avant que de les mettre à exécution.

Cela demande du temps.

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Le Visage du Bagne : chapitre 8 Le Service de Santé


dimanche 24 septembre 2023 par JMD

Le Service de Santé de la Guyane, est composé de médecins-militaires.

Créé spécialement pour les besoins du Bagne, il donne également des soins à la population civile de la Colonie.

Le Chef de ce Service est ordinairement un médecin-Colonel, résidant à Cayenne. Les autres médecins qui sont sous ses ordres, sont établis dans les différents pénitenciers. Leurs grades s’échelonnent de celui de médecin-aide-major à un galon, à celui de médecin-Commandant, à quatre galons.

Ces praticiens dévoués n’ont de militaire que le nom.

La Guyane compte quatre hôpitaux : deux aux Iles du Salut[1], un à Cayenne et un à Saint-Laurent. Il y a, en outre, deux léproseries, une étant destinée aux condamnés et l’autre aux indigènes[2].

Les hôpitaux de la Guyane, au point de vue des soins et du régime alimentaire des malades, étaient mieux partagés que ceux de la métropole. La visite des salles était biquotidienne, chaque malade était soigneusement examiné et ausculté.

Le comptable prenait note des ordonnances, dans leurs moindres détails.

Chaque malade, selon son cas particulier, était l’objet d’un régime alimentaire spécial : régime lacté, régime gras, régime particulier. Le lait (condensé) était à volonté. Le régime gras, abondant et nutritif, renforcé d’un demi-litre de vin par jour, était réservé aux blessés.

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Le Visage du Bagne : chapitre 3 Aux Iles du Salut


mardi 19 septembre 2023 par JMD

La « Loire » s’annonça, par trois fois, en mugissements prolongés ; peu après, elle mouillait ses ancres, après une traversée de quatorze jours[1].

C’était le 13 janvier 1909.

Dans la rade, et en notre honneur, il y avait deux vapeurs côtiers de la Compagnie de navigation guyanaise, toute une flottille de chalands, de canots et de baleinières.

Cette flottille évolua afin d’opérer le débarquement, sous l’impulsion de vigoureux canotiers – forçats qui maniaient les avirons avec une maîtrise consommée. Ces opérations se firent avec lenteur. Une partie du convoi, les relégués, fût transbordée sur les vapeurs plus haut mentionnés, à destination de Saint-Jean-du-Maroni. Les forçats furent dirigés à bord des chalands sur l’ile Saint-Joseph. Nous fûmes placés en files le long d’une route longeant la mer, on nous compta et on nous recompta après des appels successifs.

Ensuite on nous fit ouvrir nos sacs et en étaler le contenu à nos pieds. De nombreux surveillants, casqués et vêtus de kaki, s’empressèrent d’établir un inventaire qui devait réduire singulièrement notre paquetage.

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Matricule 37664 : l’archipel panoptique


samedi 26 août 2023 par JMD

Nous pourrions croire le matricule 37664 disposé à la sociopathie au regard des lignes qui précèdent. Nous pourrions l’envisager incapable d’adaptation à la microsociété des hommes punis au regard de celles qui suivent. Rien n’est moins faux et les agissements de l’impulsif Roussenq, les actes du colérique fagot sont pourtant rarement irréfléchis. Et quand ils le sont, il semble se gausser des conséquences.

S’il subit onze longues années de cachots, s’il se vante parfois d’en apprécier leurs « délices »[1] et d’être un « recordman »[2] de l’enfermement, il serait hasardeux pour saisir et affiner la compréhension du personnage d’envisager une vie recluse dans la continuité. Même confiné entre quatre murs, à la réclusion sur l’île Saint-Joseph ou dans les cellules de l’île Royale, les punitions subies pour bavardage prouvent, si besoin est, que le contact social ne peut manquer de s’établir. Tous les moyens sont bons pour briser la solitude forcée et avec un jeu de brindilles, appelé « télé » ou par le biais d’un ami cafard attaché à un fil, on peut entamer une discussion[3], et donc forger un lien social.

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Mes tombeaux 7


mercredi 15 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1280,

jeudi 5 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VII

Dans la nuit du 12 au 13 novembre 1895 les forçats se révoltèrent à l’île St-Joseph à cause des lois scélérates

Dans l’espace vide entre les bas-flancs, dénommé « coursier », se promenaient ceux qui ne pouvaient rester en place. Au milieu du coursier, se trouvait une moitié de tonneau contenant de l’eau potable. Dans le fond, se trouvaient les lieux d’aisance, adossés à la case et y communiquant par une porte ménagée dans le mur.

On nous apporta de la soupe, – de l’eau chaude où nageaient des haricots qui avaient oublié de cuire. Nous eûmes recours à nos vivres de réserve. Les anciens étaient consignés dans leurs cases. Pas tous, quelques-uns vaquant à des corvées indispensables. L’un d’eux s’approcha d’une fenêtre. « Avez-vous du chocolat, des biscuits, du linge de corps ? » s’informa-t-il. Oui, on en avait. Alors, on pouvait faire des échanges avec des paquets de tabac. Ce que l’on fit. On allait donc pouvoir fumer tout à son aise. Lire le reste de cet article »

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Mes tombeaux 6


samedi 11 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1279,

mercredi 4 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VI

TROIS JEUN ES PARISIENS DE 17 ANS ALLAIENT FINIR LEUR VIE EN GUYANE POUR AVOIR DÉPOUILLIÉ UN IVROGNE

Pauvres types ; ils y seraient bientôt à la Guyane… La plupart d’entre eux y laisseraient leurs os, en même temps que leurs illusions perdues. Je considérai mes compagnons, in petto, sous l’angle humain du psychologue averti. Et je pouvais me rendre compte que beaucoup d’entre eux, irrémédiablement voués à l’abime, auraient pu être sauvés si, au lieu de les châtier sans merci, la société les avait préservés ou secourus. A cette époque, la responsabilité pénale jouait à partir de l’âge de seize ans (depuis, elle a été élevée à dix-huit ans). Lire le reste de cet article »

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La mort de Salsou


jeudi 29 juillet 2021 par JMD

Ce furent près de 67 000 criminels en tout genre (52 000 transportés, 16 000 relégués) qui, en Guyane de 1854 à 1953, ont fini leur vie dans le ventre d’un requin ou bien enfouis anonymes dans les limbes de la tourbe amazonienne. Peu sont revenus en métropole. Si la population libre ou pénale est enterrée sur le continent, il n’en est pas de même, faute de place, aux îles du Salut. Seuls les déportés du Diable, du fait de leur petit nombre, ont droit à une sépulture. Sur Royale, un cimetière est réservé aux enfants du personnel ; Saint-Joseph accueille le cimetière des surveillants. Les autres, bagnards, subissent donc la tradition de la Marine dite du « mouillage » mais la scène offerte est, selon tous les témoignages recueillis, glaçante de sauvagerie comme ce fut le cas après le décès de Mélanie François Salsou, matricule 31504, le 19 juillet 1901. Lire le reste de cet article »

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L’enfer du Bagne 3e version ?


samedi 23 mai 2020 par JMD

Sisteron, juin 1942. Les écrits de Roussenq (1885-1949) ressemblent à cette vie houleuse et souffrante que le réfractaire a pu endurer. Mais là où on aurait pu le croire, fini, cassé, brisé, il n’en fut rien. Celui qui n’était plus un homme mais un bagne, comme il a pu le dire à Albert Londres en 1923, a su rebondir, retrouver vitalité et énergie ; il a repris une plume que le glorieux parti des travailleurs lui avait confisquée en le faisant revenir de Guyane en décembre 1932. C’est donc à la citadelle de Sisteron que l’Inco, une nouvelle fois prisonnier, donne une autre version de son enfer carcéral et colonial. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : août 2020


dimanche 3 mai 2020 par JMD

Deux hommes sur une île

Rien ne prédestinait Louis Rousseau, médecin de la coloniale, qui débarque aux îles du Salut le 1er septembre 1920 à la dénonciation de l’univers carcéral.

L’homme, né en 1879, doit redoubler d’activité dans des locaux insalubres où le matériel manque et  où la nourriture, insuffisante en quantité, est le plus souvent détournée.  Quitte à bousculer l’ordre naturel du bagne. Belbenoît, dans ses souvenirs, rapporte qu’il arrive fréquemment au docteur de faire un tour dans la basse-cour des gardiens pour tirer avec son fusil une vingtaine de poulets et d’en faire préparer un repas pour ses patients. Le médecin dépasse son simple rôle de soignant ; c’est ce qui justifie son opposition à l’AP… et aussi son départ de Guyane deux ans après y avoir posé les pieds. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : juillet 2020


samedi 2 mai 2020 par JMD

Dix-neuf ans aux îles du Salut

Interné B depuis la tentative avortée de mariage blanc orchestré en métropole par Charles Malato en 1908 et qui aurait pu donner lieu à une évasion à partir du continent sud-américain, Alexandre Jacob ne peut espérer recouvrer la liberté, ni même sortir un jour des îles.

Il ne voit pratiquement qu’elles (l’île Royale et, de 1909 à 1912, les cachots de la réclusion sur l’île Saint-Joseph), effectuant 7 passages à Saint-Laurent-du-Maroni, entre 1910 et 1919, où se tient le tribunal maritime spécial chargé de punir les crimes perpétrés par les forçats. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : juin 2020


vendredi 1 mai 2020 par JMD

Les anarchistes au bagne

Le bagne, créé 1854, est un système éliminatoire. Pour plus de 100 000 hommes jusqu’en 1938. Élimination par l’éloignement : la Guyane à plus de 7 000 km de la métropole, la Nouvelle Calédonie – entre 1867 et 1893 – à plus de 12 000. Élimination par le travail, la faim, l’épuisement, les maladies et les coups.

Jacob pose le pied sur l’île Royale en janvier 1906. La statistique ne donne qu’à peine 5 ans de vie au transporté débarquant en Guyane. Être anarchiste peut vous raccourcir ce délai. Les révoltés de l’île Saint-Joseph ont été tirés comme des lapins les 21 et 22 octobre 1894. 16 morts dont 14 forçats et, parmi eux, 5 anarchistes. Le matricule 34777, classé aux internés A  – comme anarchiste, est pourtant resté 19 ans aux îles du Salut ! Être anarchiste peut rallonger votre espérance de vie ! Lire le reste de cet article »

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Comme des lapins


dimanche 23 février 2020 par JMD

En juin 1895, le Tribunal Maritime Spécial de Saint-Laurent-du-Maroni acquitte les transportés Lepiez, Foret, Hincelin, Bonacorsi, Bérard et Flamens et condamne deux autres prévenus à la peine capitale. Mais Bernard Mamert meurt avant l’exécution de sa peine le 11 octobre tandis que Jean-Baptiste Girier voit sa condamnation commuée en cinq années de réclusion en février 1896. L’innocent ne survit pas à plus de trente deux mois de ce régime. Les huit bagnards étaient accusés d’avoir peu ou prou participé quelques mois plus tôt à la tentative de soulèvement de l’île Saint Joseph qui fit grand bruit à l’époque et qui, depuis, marque l’histoire des bagnes guyanais d’une empreinte sanglante. Seize morts dont deux chaouchs, lardés de coups de couteau et deux porte-clés. Une répression d’une extrême violence qui révèle que la peur des anarchistes s’est largement véhiculée à plus de 7 000 km de la métropole. Lire le reste de cet article »

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« Vous aurez ma graisse, pas ma peau », Clément Duval


mardi 26 novembre 2019 par JMD

« Donc camarades, si vous agissez, faîtes-vous tuer, couper la tête. Mais n’allez jamais au bagne »

Ainsi se concluent les mémoires de Clément Duval et cette phrase, lancée comme un avertissement, justifie à elle seule l’importance du témoignage de l’enfermé à ciel ouvert que fut cet anarchiste. Espérance de vie du transporté à l’arrivée en Guyane ? À peine cinq ans ! Duval y est resté presque quinze ! C’est dire combien résonne lourdement cette conclusion et combien elle illustre à merveille ce système éliminatoire, cette véritable extermination programmée depuis le décret-loi impérial du 30 mai 1854 et renforcée par la sinistre loi républicaine de 1885 instituant la relégation. Aux condamnés aux travaux forcés à temps ou à perpétuité viennent ainsi s’ajouter – époque hygiéniste et climat médiatique d’insécurité obligent – les multirécidivistes de la petite et moyenne délinquance que l’on expurge à plus de 7000 km de la métropole. Le robinet d’eau sale coule à flot et le bagne a vécu presque centenaire. De sa création jusqu’à l’arrêt de la transportation en 1938, ce furent près de 75000 « vaincus de guerre sociale », comme les appelait l’honnête bagnard Jacob en 1914, qui ont fini leur vie dans le ventre d’un requin ou bien enfouis anonymes dans les limbes de la tourbe amazonienne. Et, comme il est écrit sur la quatrième de couverture du livre que les éditions Nada viennent fort à propos de rééditer : « rares sont ceux qui ont survécu à l’enfer du bagne, plus rares encore ceux qui ont pu le raconter ». Lire le reste de cet article »

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Libérez Jacob !


mercredi 1 août 2018 par JMD

Marie Jacob n’a jamais baissé les bras. Elle « a la foi en gomme (…) ; à terre d’un bond, elle rebondit d’un autre, toujours vivace » comme le lui écrit son bagnard de fils le 4 juin 1923 alors qu’elle tentait une démarche auprès du Grand Orient de France, établi au 16 de la rue Cadet dans le 9e arrondissement de Paris. Le « prisonnier de guerre sociale » doute pourtant au début des années 1920 de l’efficace dynamisme de sa mère aimante. Il se leurre. Secondée par André Aron, avocat et ami du sénateur-maire de Cahors Anatole de Monzie issu de la Gauche Démocrate, la vieille couturière parvient à toucher et à convaincre autour d’elle. Si l’époque est à la critique généralisée du bagne depuis les articles d’Albert Londres, la victoire électorale du cartel des gauches en 1924 ouvre une heureuse et nouvelle perspective en autorisant le relais d’une campagne de presse dans les milieux gouvernementaux. En 1925, la ténacité de Marie Jacob finit par émouvoir deux journalistes : Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien. L’horizon chimérique de la libération du matricule 34777 commence à s’éclaircir. Lire le reste de cet article »

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